~ Beal Narith ~ { élève }

Spoiler:

Nom : Narith Prénom : Beal Mais l'entité qui l'habite était aussi connu sous les noms de Berith et Bolfri. Ce démon sera le principal narrateur de ce qui suivra. Beal n'ayant pas totalement conscience de ne pas être seul à habiter son propre corps. Âge : 18 ans Quant à Berith… une éternité à mesure de l'âge de notre monde. What one sees & what one feels : What is this crap you call body ? { Description Physique } « Lors de mes premiers jours d'existence, il y a de cela une éternité, je n'étais pas encore considéré comme un démon et je partageais le ciel avec les anges, il m'avait été alors donné une forme douce, imposante mais délicate et qui masquait bien ce que je suis au fond de moi : sous les traits d'un jeune soldat angélique habillé d'or et de rouge, je n'avais pas l'apparence d'un démon... loin de là. Lors des anciennes guerres, je me présentais toujours monté sur un cheval portant mes couleurs et une couronne d'or ornait mon front. Après être devenu un démon par mon statut d'ange renégat, mes ailes d'ange m'ont été ôtées pour ma trahison et il ne me resta plus que leur aura lumineuse, invisible aux yeux des hommes. Et à présent que je suis confiné dans ce chétif et fragile corps mortel, me voilà de nouveau l'air d'un adolescent descendu du ciel, quelle ironie ! En taille humaine, je —ou plutôt Beal que moi— doit mesurer environ 1m71 pour une cinquantaine de kilos et on ne peut pas dire que cette présente stature aux airs fragiles fait de lui quelqu'un d'impressionnant… il est bel et bien fini le temps où je pouvais en imposer par la force ! Ce corps est fin, plutôt svelte et délicat, athlétique heureusement, cela me console un peu… car pour le reste, cette enveloppe me pèse par sa finesse. Ce petit humain a le visage d'un adolescent, beau —en tout cas chaque fois que nous avons rencontré des humains ils semblaient attirés physiquement par lui— des cheveux d'un blond doré, longs jusqu'à nos reins dans notre dos et moyennement courts sur le devant, partagés en plusieurs mèches qui retombent sur les côtés de ce visage. Je retrouve toutefois un peu de ma force d'antan dans ses prunelles pourpres, exposant généralement un regard à la fois doux et perçant, mais ils ne reflètent que rarement mes pensées secrètes. Par contre, je désapprouve totalement la façon de s'habiller de ce gosse ! Oubliés les pagnes et les tuniques pourtant si confortables, il ne jure que par les jeans/T-shirt et chemise. C'est le seul aspect de lui que je ne peux pas influencer, à mon grand désarroi ! Parce qu'il porte aussi continuellement plusieurs bracelets en or autour de ses bras… lui, ignore pourquoi il le fait. Il croit les aimer. Mais moi je sais… je sais que nous ne pouvons les quitter sous aucun prétexte —sauf exceptions que je ne préciserais pas ici— car ils sont les garants de la conservation de ma volonté… » What is this mess you call mind ? { Description Psychologique } « Beal a des airs d'ange, et il en est parfaitement digne. Contrairement à moi qui ai un caractère infernal si je puis dire. Il est aussi doux que je ne suis pas facile à vivre. Aussi tendre et amical, que je suis colérique et provocateur. Même résident aux cieux, j'étais ainsi et si Dieu lui-même n'est pas parvenu à me changer, ce n'est pas de côtoyer le corps de ce gosse par la force des choses qui me fera devenir agneau ! J'ai besoin de cette situation de conflit perpétuel pour me sentir "vivant"… j'enrage quand le gamin se montre souriant, innocent… parfois, je voudrais pouvoir moi-même lui arracher sa vertu, le plonger dans les affres du chaos pour qu'il réagisse enfin et cesse d'être si naïf ! Auprès de tous j'avais la réputation d'être un grand et terrible démon, capable du pire... mais à présent, lorsque qu'on me voit pour la première fois, mon apparence joue en ma défaveur, il n'y a plus que Beal… l'adorable et fade Beal, toujours conciliant, serviable, studieux. Le parfait petit Beal que tout le monde aime. Sauf moi. Son manque d'autoritarisme et sa patience infinie m'exaspèrent au point que parfois je le pousse à commettre de telles maladresses qu'il s'en perd de honte et me permet involontairement de prendre sa place… je peux alors laisser éclater mon besoin de me défouler, de toutes les manières possibles, la liberté enfin ! Trop courte… ça ne dure jamais longtemps avant qu'il ne revienne à lui, inconscient de ce que j'ai pu faire durant son 'absence'. Je ne sais pas à quoi est dû cette nécessité d'évacuer la tension qui m'habite, mais depuis le temps que j'existe je n'ai pas encore trouvé ce qui pouvait m'apaiser... peut-être que cela viendra un jour sous la forme d'un objet ou d'une créature vivante ? Toujours est-il que ceux me dépassant dans la hiérarchie, autant céleste que démoniaque, avaient jugé nécessaire de garder un contrôle sur moi en dotant ce garçon de bracelets d'or dès lors que j'ai habité son corps, tels des amulettes de protection. Aux bras, ils s'enroulent comme des serpents sur sa peau claire et sont soumis à deux sortilèges qui régissent notre existence commune : le premier sort avait été conféré par la cour céleste pour réfréner ma force afin que sa puissance reste contrôlable, car lorsque j'appartenais encore au monde des anges, il m'est arrivé d'en perdre la maîtrise sous le coup d'une colère subite et le palais d'un des archanges contre lequel je m'étais emporté avait été réduit en miettes en quelques secondes à peine. Le second a été rajouté par le Seigneur des Enfers lorsque j'ai choisi le camps des démons, pour qu'il puisse garder le contrôle sur moi malgré mon pouvoir, un peu comme une épée de Damoclès continuellement levée au dessus de ma tête... il n'est pas du genre à faire confiance facilement et ma trahison envers les anges n'est pas ce qu'on pourrait qualifier d'engageant. La conséquence de ces sortilèges est que quand Beal porte ces bracelets, mes pouvoirs sont limités d'une certaine manière mais j'ai une parfaite maîtrise de moi-même… enfin si on peut dire… disons que Beal n'en est pas affecté du moins. Si par contre quelqu'un arrive à les ôter et à en prendre possession, mon pouvoir est libre de toute entrave mais Beal, comme moi-même, nous retrouvons malgré tout aussi vulnérable qu'un esclave, une marionnette que la personne possédant ces bracelets peut manipuler à sa guise, celle-ci pouvant utiliser ma force, mon pouvoir ou tout ce qu'elle souhaite selon ses désirs... le corps que je partage avec Beal agirait selon la volonté de l'autre, même si intérieurement nous en resterions conscient. Impuissants. Voilà pourquoi je garde ce secret précieusement et fais très attention à ce que cela n'arrive pas... mais Beal est si inconscient de ce danger, qu'une erreur est toujours possible. »

What is this hell you call life ?

{ Histoire }
« Au commencement du monde, je suis apparu parmis les êtres célestes... cet instant est tellement lointain que je m'en souviens à peine mais ce que je me rappelle c'est que c'était comme si j'étais sorti du néant, comme un esprit immatériel acquérant la conscience de son corps physique en une fraction de seconde... c'était différent de la naissance d'un humain qui grandit petit à petit, mais plutôt comme une apparition immédiate avec ma forme adulte. Je possédais une paire de grandes ailes blanches immaculées, signes distinctifs des anges, archanges et autres créatures dîtes "divines". A cette époque là je n'avais pas encore pu voir de mes propres yeux celui que les humains appellent Dieu, je n'étais qu'un ange chargé de l'observation de l'évolution sur Terre : Je me déplaçais dans le monde des hommes en compagnie d'autres anges de mon rang, invisible à leurs yeux mais participant activement à la progression psychologique des humains, permettant ainsi que leur esprit se développe et acquiert les connaissances nécessaires à leur survie... J'étais ce que les hommes considéraient comme leurs "anges gardiens".

Seulement, petit à petit il s'est avéré que mon esprit ne s'accordait plus du tout avec cette activité : j'étais beaucoup trop vif, caractériel et je manquais de patience pour "éduquer" les humains. A tel point que j'ai fini par être transféré à une autre occupation plus sur le terrain et qui consistait à être auprès de ces créatures fragiles lors de leurs combats sur Terre, tous se battant pour des raisons qui me semblaient stupides, mais ces batailles éveillèrent en moi mes propres envies de conflits, que je réfrénais pourtant du mieux que je pouvais... il ne sied pas à un ange de se battre contre ceux qui l'agacent et rien que ce sentiment de colère n'est pas vraiment acceptable dans les cieux. Cela a d'ailleurs conduit à ce que je sois isolé des autres, puis après un éclat de colère que je n'avais pu retenir, je fus "mis sous entraves" par des amulettes diminuant mes pouvoirs, telles des menottes psychiques prenant la forme de bracelets que je devais porter en permanence sous peine de punition divine. Tout cela ne faisait qu'accentuer encore plus mon attitude d'ange rebelle et les autres me tenaient volontairement écarté des affaires administratives, de leur réunions, etc.

Par la suite, lorsque celui qui est devenu le Seigneur des enfers s'est rebellé contre Dieu, je me suis décidé à changer de camp car je ne supportais plus cette vie de contraintes et trop calme à mon goût : j'avais besoin d'action et j'ai participé activement à la guerre contre le Ciel en intégrant les armées des démons dont j'ai pu diriger quelques légions après avoir prouvé mes convictions et la force de ma décision de trahison. J'étais comme un démon né dans un corps d'ange qui ne lui était pas approprié... à croire qu' "Il" s'était trompé lorsqu' "Il" m'avait créé. La Grande Guerre Céleste ne fut pourtant favorable à aucun camp en particulier, même si les Démons gagnèrent quelques batailles en plus, et une trève fut vite instaurée pour que la Paix soit retrouvée. Je n'aime pas la paix... Je ne suis pas pour la guerre à proprement parlé, mais un monde paisible ne me convient pas, c'est trop calme... "Sa" vision d'un monde n'était pas la même que la mienne, car selon moi un monde en paix ne peut pas exister à moins de dépérir : pour survivre il est nécessaire qu'il soit tout le temps en évolution, or le progrès entraîne les conflits d'opinion, qui entraînent à leur tour des guerres... c'est comme ça que va le monde des humains et c'est comme ça que je vivais mon existence d'ange déchu devenu démon.

Même une fois rendu aux Enfers, où mes actions à la tête des soldats m'ont donné une réputation de terrible démon, même lorsque ces actions ont été reconnues comme celle d'un traître au Ciel et que j'ai perdu mes ailes d'ange, j'ai continué à ne vivre que par moi-même sans me fier à personne car "Lui", Dieu, le seul en qui j'avais placé ma confiance lors de ma "naissance" m'avait déçu : "Il" avait créé les humains, les anges, ce monde dans sa globalité, en déléguant à chaque créature céleste une tâche différente mais qui ne se résumait qu'à veiller sur les hommes, ces pauvres créatures mortelles. La seule chose qui l'intéressait finalement c'était eux, mais nous les anges... quelle place avions nous dans son coeur? Aucune, selon moi et d'ailleurs "Il" ne s'est pas du tout impliqué dans la guerre, "il" n'a fait que déléguer encore une fois sans se montrer, sans tenir compte des pertes et des morts dans les deux camps...

Anciennement nommé Duc des Enfers, sans que ça m'intéresse pour autant, j'ai longtemps vécu seul, me battant sous n'importe quel prétexte et je me défiais de tout le monde... mais vint le combat de trop. L'affront que je n'aurais sans doute pas dû porter.

J'ignore ce qui s'est vraiment passé ce jour là, mais quand j'ai repris conscience, je me suis retrouvé… dans le corps de ce gosse insipide ! Moi qui en suis venu à mépriser les humains, me voilà contraint de partager cette enveloppe avec l'une de ses créatures les plus affables et douce qu'il m'ait été donné de rencontrer ! Rien dans son existence banale ne mérite vraiment que je le mentionne. C'est un garçon sans histoire, aimé de ses amis, de sa famille, aimant, sérieux à l'école. Comme n'importe quel autre, il a eu droit aux anniversaires, aux noëls, aux disputes en cas de bêtises, aux étreintes réconciliantes… Cela fait 10 ans que je vis en lui, que j'ai partagé tous ses jeux d'enfants, ses pleurs de faible, ses joies d'insouciant, ses premiers émois… oh ça ! C'est sans doute la seule chose pour laquelle nous sommes d'accord, lui et moi : le plaisir. Moi dans l'excès de l'expérience, lui dans l'innocence des fièvres adolescentes. Il ne s'est pas encore trouvé, il tâtonne, connait la jouissance solitaire mais pas encore celle que l'on éprouve à communier avec un autre. Il n'ose pas tenter. Il est timoré, comme pour le reste…
J'en suis las, je désire autre chose de nouveau sans savoir vraiment de quoi il s'agit car j'ai l'impression que l'éternité n'est qu'un cycle sans fin manquant d'intérêt. Je veux sortir de ce corps, m'individualiser ! Ce pensionnat où il vient d'être envoyé n'est pas comme les autres établissements que Beal a fréquenté… j'y sens des forces proches de la mienne. Est-ce que je suis le seul démon prisonnier d'un corps humain ? Pour combien de temps encore devrais-je me plier au bon vouloir de cet adolescent qui ne s'est toujours pas rendu compte de ma présence ? Il m'a pourtant déjà senti... sa conscience l'a effleuré. Mais il m'ignore délibérément. Il me considère comme une pensée parasite qui l'ennuie, apparaissant lors de ses moments de fatigue, sans explication.
Parfois… —je dis bien parfois— ma répugnance envers l'humanité se dissipe. Même si je ne l'admets pas de bon coeur, côtoyer Beal m'a tout de même appris à ne plus autant mépriser les humains. Ce ne sont que de faibles créatures… et la curiosité comme l'ennui me poussent à ne pas rejeter ce nouvel espace de jeu, ce que je pourrais découvrir dans ce lieu, caché derrière les bouquins d'étude, les sages élèves et leurs professeurs si sérieux… »

Goûts :

Quand Beal pense Blanc, Berith pense Noir. Ce qu'ils aiment l'un et l'autre diffèrent totalement. L'humain a des goûts simples, il se contente de peu, se réjouit d'un rien et n'est pas difficile à satisfaire. Le démon est insatiable, avide de découvertes, de nouveautés, facilement contrarié. Pourtant, curieusement, depuis qu'ils cohabitent, certains goûts de l'un se sont vu tranmis à l'autre et inversement… Beal aime les épices, les sensations fortes même s'il ose rarement. Berith s'est surpris à aimer les sucreries, presque prêt à se damner pour la fameuse pâte à tartiner aux noisettes… mais il s'arrange pour que cela ne se voit pas.

Particularités :

{ Pouvoirs ? }
« Hormis un pouvoir de persuasion et de séduction frôlant le sans-faute, je ne vois pas. »
*Berith, qui a à peine les chevilles qui enflent*

Plus sérieusement, en tant qu'humain ? Beal n'en a aucun. Il est autant dénué de pouvoirs que n'importe quel adolescent. Du moins il n'a pas conscience que l'entité l'habitant en possède et ils sont pour le moment scellés… Si ce n'est une force physique parfois plus brute qu'un humain "normal" de sa corpulence n'aurait sans doute pas et, même si cela reste inconscient et inhérent à la nature même du démon nécroman qui vit en lui, il a également une facilité peu commune à bloquer son esprit contre les tentatives de pénétration extérieure : autrement dit, il est peu réceptif aux pouvoirs influençant l'esprit. Bon courage donc si vous avez l'intention de l'influencer psychologiquement d'une quelconque manière… Il sait se montrer très optu et borné, au point d'en devenir particulièrement irritant.
Berith lui, en tant que Démon Majeur, Nécromancien et Alchimiste, avait auparavant le talent de changer tous les métaux en or —un don qui lui servait fort peu— et, par extension, de modifier la matière inanimée —c'est-à-dire pas organique— selon sa volonté, par exemple réduire à néant un bloc de pierre ou bien tordre un bout de métal par la force de son esprit ne lui poserait aucun problème.
Il pouvait également lire les rêves des créatures endormies, quelle que soit leur nature, pour avoir un aperçu fugace de leur passé, de leur présent et parfois même de leur avenir, bien que ce soit plus rare. Mais cela lui est plus aisé avec les humains « purs » qu'avec ceux qui sont possédés.
Bien entendu… il n'a aucun accès à ces pouvoirs tant que Beal porte ses bracelets.

Place demandée dans le pensionnat :

Une place… d'élève ? *Berith levant les yeux au ciel, estimant qu'il a passé l'âge des bancs d'études*

Beal a écrit:

"ce chétif et fragile corps mortel"
"En taille humaine, je —ou plutôt Beal que moi— doit mesurer environ 1m71 pour une cinquantaine de kilos et on ne peut pas dire que cette présente stature aux airs fragiles fait de lui quelqu'un d'impressionnant"
"Ce corps est fin, plutôt svelte et délicat, athlétique heureusement, cela me console un peu… car pour le reste, cette enveloppe me pèse par sa finesse. Ce petit humain a le visage d'un adolescent, beau —en tout cas chaque fois que nous avons rencontré des humains ils semblaient attirés physiquement par lui— des cheveux d'un blond doré, longs jusqu'à nos reins dans notre dos et moyennement courts sur le devant, partagés en plusieurs mèches qui retombent sur les côtés de ce visage. Je retrouve toutefois un peu de ma force d'antan dans ses prunelles pourpres, exposant généralement un regard à la fois doux et perçant, mais ils ne reflètent que rarement mes pensées secrètes."

Citation :

Á vrai dire, si j'ai eu l'idée de créer cette entité démon ici… c'est justement car j'ai vu beaucoup de personnages possédé par des démons et autres phénomènes dans le résumé des persos du forum que vous aviez fait .w. alors j'ai pensé que c'était dans la "normalité"…